ELLE vient le rejoindre sous les draps dans le refuge qu'IL a déjà chauffé de la chaleur de son corps. Il se demande si Elle va se contenter d'un "Bonne nuit mon chéri" et se retourner pour dormir. Doucement, il avance la main en direction de son ventre qu'il effleure légèrement, d'abord au niveau du nombril. C'est doux et chaud ; il n'a pas envie d'en rester là.

Elle non plus, apparemment. Contrairement à ce qu'il avait craint, Elle est restée allongée sur le dos et ne s'est pas réfugiée dans son coin du lit. Les doigts peuvent s'avancer librement. Ils glissent vers la hanche puis passent entre les cuisse qu'Elle a légèrement écartées, sans doute dès qu'Elle est venue se coucher, puisque, depuis, Elle n'a fait aucun mouvement. Il lui arrive souvent d'écouter ainsi une caresse sans rien laisser paraître. Mais que veut-elle, qu'attend-elle ? Ce côté mystérieux l'agace parfois, mais ce soir, ça l'excite prodigieusement. Dans son bas ventre il sent l'envie monter, même si son sexe n'est pas tendu à l'extrême.

Ses doigts sont maintenant dans la toison bouclée. L'index effleure le haut des lèvres, entrouvertes avant même qu'il ne soit arrivé là. Il n'a qu'à avancer doucement pour sentir la petite boule du clitoris. Un léger basculement du bassin vers son doigt lui indique qu'elle attendait bien qu'il vienne là. Le plus doucement possible, il caresse la glande toute gonflée et noyée maintenant dans le chaud liquide qui baigne les lèvres largement écartées et entre lesquelles il peut introduire ses quatre doigts pendant que le bassin monte et descend pour mendier une caresse encore plus forte. Sa respiration est si rapide qu'il se demande, l'espace d'une seconde, si Elle ne va pas jouir là. Non, Elle lui retire elle-même la main et alors qu'il croyait qu'Elle allait l'attirer sur elle, Elle se retourne d'un coup pour venir le chevaucher, cuisses écartées.

Il se retrouve les épaules plaquées contre le matelas. Son sexe, bandé au maximum, est avalé d'un seul coup par une "bouche" grande ouverte, tandis que plus haut, l'autre bouche, tout aussi mouillée, prodigue un baiser fougueux. A son tour, il monte et descend le bassin pour sentir sa verge pénétrer le plus loin possible dans le vagin.
Il n'a pas le temps de faire plus de trois mouvements, qu'Elle replie ses jambes sous les cuisses et se redresse, à genoux au-dessus de lui, afin de prendre, seule, l'initiative.
Dans un parfait "coup d'Adromaque", Elle fait doucement glisser en elle la verge turgescente. Elle exerce d'habiles mouvements du bassin en s'aidant de ses hanches, de ses fesses, de ses cuisses solides et musclées. Il sent même qu'elle doit contrôler l'angle de pénétration pour accentuer son plaisir, en inclinant légèrement le bassin en avant ou en arrière. Il reste totalement détendu pendant qu'ainsi, Elle domine entièrement la situation. S'il faisait jour, il verrait le corps de sa chérie s'empaler régulièrement sur son sexe après s'être écarté au maximum de son pubis, au risque de séparer leurs deux corps. Il ne peut voir avec ses yeux, mais dans son cerveau, l'image virtuelle du sexe ouvert, offert, rose vif, est très exactement recréée. Dommage qu'il ne puisse la fixer immédiatement sur un papier photo.
A un moment, l'envie de toucher en même temps le clitoris est plus fort que son bonheur à se laisser faire. Il tente une petite caresse du bout des doigts mais ne veut surtout pas prendre le risque de rompre le charme. Les seins aussi, il voudrait les prendre dans sa bouche chaque fois qu'Elle incline vers l'avant son buste entraîné par le balancement du bassin. Pour cela, il lui faudrait relever légèrement les épaules, mais, encore une fois, il ne veut pas rompre le charme, et puis, cette petite frustration augmente encore son désir d'Elle.

La pression qu'Elle exerce sur son bas ventre est assez forte pour qu'Il n'ait pas d'éjaculation prématurée.